Créer de l'espace pour les expériences qui échappent aux cadres habituels

Et si nous pouvions créer de l’espace (au sens propre comme au figuré) pour des expériences qui échappent aux cadres habituels ?

📖 Aujourd’hui, j’ai envie de vous partager comment « L’Adresse » d’Arthur Teboul a nourri mon projet :

« J’ai longtemps rêvé de l’existence, au cœur de nos villes et de nos vies, d’un endroit protégé de la clameur du monde, du bruit et de la fureur, où l’on pourrait faire halte un instant […] J’ai la conviction que nous manquons de poésie dans notre vie de tous les jours […] Elle nous ralentit, et c’est inconfortable. Mais cet inconfort nous rend alertes. Attentifs. » — A.T.

Le 12 mars 2023, rue de Turenne à Paris, ce rêve prend forme : les portes du Déversoir, cabinet de poème minute, s’ouvrent. 250 visiteurs. Chacun·e repart avec un poème écrit en direct, dans un silence partagé. Ce recueil a profondément nourri ma force de conviction, au moment où je pensais Quiétude — tant dans ce qu’il propose que dans ce qu’il incarne.

Notamment cette idée : oser croire en une intuition, aussi inhabituelle soit-elle, et y croire suffisamment pour avoir la volonté de la faire exister :

« Tant qu’une chose en laquelle vous croyez n’existe pas, tout vous pousse à l’abandonner au néant. Une fois qu’elle a vu le jour ? Rien ne peut lui résister. Elle est, désormais. […] Ayons confiance en nos intuitions. Nourrissons-les d’opiniâtreté ».  — A.T.

Dans Quiétude, il y a cette même tentative de créer un espace — l’opportunité d’un pas de côté. La rencontre y est matière première. Tout part de l’instant : de ce qui peut se passer là, maintenant, dans un espace-temps précis, qui n’aura jamais lieu deux fois. C’est aussi une invitation à expérimenter, à tenter des formes nouvelles.

Les formes inédites, incarnées, sensibles ont toute leur place dans nos pratiques. C’est peut-être là, justement, que quelque chose d’essentiel se joue.

Et vous, qu’est-ce qui vous donne parfois l’élan de penser et/ou d’agir autrement ?